New York, New York

C’est au dernier jour de mars que l’on a vu apparaitre New York à travers le brouillard. 

Après 4 jours de mer depuis les Bermudes et plusieurs semaines de navigation aux Caraïbes, la vue de « Big Apple » semblait irréelle. Les immeubles gigantesques ressemblait à des jouets,  comme si l’on avait empilés des legos sans limite et qu’une immense collection de voitures s’y promenaient toujours en rond.

Sous la pluie froide et le vent, nous avons tranquillement approché la ville et croisé la fameuse statue de la liberté toujours aussi fière à travers les nuages. Navigation épique!

On était le seul voilier de tout New York… Des extraterrestres arrivés de nul part. On a mouillé dans la Hudson River à la hauteur de Central Park. Au coeur de l’action et pourtant nous étions les seuls courageux sur l’eau. 

Le soleil est finalement arrivé en poisson d’avril comme pour nous narguer de notre dure navigation de la veille. La ville fourmillait de gens qui voulaient profiter des premiers rayons du printemps. 

Après plusieurs mois dans des régions où aucun édifice de plus de trois étages n’existe, nous étions sous le choc au coeur de Times Square et de Manhattan. L’impression d’être dans un monde de fourmis où chacun sait le chemin à suivre.

Après cette surprenant redécouverte de New York, LifeSong a continué sa route vers le Nord: Boston, Portsmouth, puis Halifax.

Le départ de New York était tout aussi épique que l’arrivée avec le passage sous 19 ponts immenses. À chacun, on doute quand même: «Est-ce que le mât passe vraiment ?!» 

Dans notre guide nautique de la côte Est américaine, il indique que la plupart des mouillages sont presque inaccessibles vu la quantité de bateaux qui veulent y mouiller… 

Des 16 jours que nous avons pris pour joindre New-York à Halifax, nous n’avons croisé qu’un seul autre «fou» en voilier! Les mouillages étaient donc toujours déserts et quelques villages donnaient même l’impression d’être abandonnés comme aucune des immenses villas de vacance étaient habitées.

La côte américaine était donc magnifique pour naviguer parsemée de maisons immensément grandes, de phares isolés, de plages désertes et de villages charmants.

 

La traversée de Portsmouth à Yartmouth, Canada (200 miles) fût longue dans le brouillard dense et la fine pluie gelée, mais les conditions nous ont obligées à prendre cette fenêtre. L’arrivée à Yarmouth était presque plus surprenante que celle de New York. 

Les nombreuses maisons sur la côte américaine étaient toutes magnifiques, immenses et bien entretenues. Quant à notre arrivée en Nouvelle-Écosse, le bord de l’eau était parsemé de cabanes soufflées par le vent, de maisons mobiles et même de roulottes! Quelle différence à seulement quelques miles d’écart! 

Le reste de la Nouvelle-Écosse est merveilleusement sauvages et respire la nature! Quel bonheur!

LifeSong continue maintenant sa route vers le Groenland, les surprises seront encore certainement nombreuses! 

À suivre…

 

2 commentaires sur “New York, New York

  1. …Et il vaut mieux se cailler le miches dans la froidure que de respirer de la poussière d’époxy sous les tropiques!
    🙂 Bises à tout l’équipage.

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